Marchand, le e-commerce va-t-il te dévorer?

Qui bouffe qui?

  • Le e-commerce va tout dévorer. Nos centre-ville seront juste des places vides

    Votes: 0 0.0%
  • Dans 50 ans personne ne se souviendra de ce truc ringard d'e-commerce

    Votes: 0 0.0%
  • J'ai un avis à peine plus nuancé que je m'empresse d'exprimer ci-dessous

    Votes: 0 0.0%
  • F*ck *ff, b*sta** (Terminator)

    Votes: 0 0.0%

  • Total voters
    0
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
WRInaute accro
Un titre pas si provocateur qu'il n'en a l'air... J'ouvre ce topic pour vous demander votre avis: jusqu'où s'arrêtera l'essort du commerce en ligne?

:arrow: marchand - e-commerçant, qui va gagner ?


PS: wrinaute moyen: tu peux déjà répondre à la question sans lire ce qui suit...


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Uniquement pour ceux qui ont { le temps | le courage | l'envie [rien d'autre à faire}, voici quelques faits à l'appui de la réflexion:

1- Le CA du commerce en ligne a encore cru en 2012, et celui des magasins "en dur" a baissé (application de la logique des vases communiquants).

2- Des signes de grandes manoeuvres se font jour. On citera par exemple L'Oréal qui vient d'annoncer récemment qu'ils vont maintenant -après des décennies de vente indirecte- se mettre à vendre (aussi) en ligne, et pas que dans les pays émergents. Un certain nombre de marques de produits de grande distribution (FMCG) se préparent à de grands changements.

3- A côté de cela, on est en pleine vague marketing du "web to shop" et du cross-canal. ici une vidéo intéressante sur les apports du web au traffic en magasins.

4- Bien que nettement en retard, du fait de l'évident conflit d'intérêt entre une e-boutique et les magasins des franchisés, les grands réseaux de franchise s'y mettent progressivement, soit sous le biais du multi-canal, soit en rénovant le modèle d'affaire (rétribution / marges arrière des magasins, etc.).
NB: On a la chance en France d'avoir une excellente spécialiste de ces réseaux de franchises que je vous invite à lire.

Bref, toi y en as prendre ta boule de cristal (résolution d'écran indifférente ^^) et toi y en as dire quoi toi y en as penser.


PS: pour ceux qui en veulent encore, on notera qu'un début de réponse se trouve dans l'excellent article sur Techcrunch du patron de Yelp qui propose une formule mathématique pour trier le bon grain de l'ivraie...

PSS: comme je connais déjà des abrutis qui vont répondre Terminator, je suis obligé d'activer le vote multiple :mrgreen:
 
WRInaute accro
Mon avis nuancé...

Ça dépend des types d'achats. Bien que Fabergé ait une boutique en ligne, je ne crois absolument pas à la vente généralisée en e-commerce des produits de luxe, ou des produits qui nécessitent un conseil avancé. De la même façon, la boulangerie du coin va continuer à vendre "pas en ligne" pendant longtemps

En revanche, oui, le pense que le cross-canal est une tendance lourde, et va se développer de plus en plus. Il permet de préselectionner, de choisir les magasins, de s'informer sur les prix, et de gérer une relation de type marketing direct .

Merci pour les liens, je vais lire ça avec intérêt !
 
WRInaute accro
@MA: l'exemple du luxe est intéressant: c’est un des secteurs le plus doté de sites internet. Pour l'instant c'ets jhuste à titre de promotion, mais cela pourrait changer.
On se rappellera de la tentative de LVMH qui proposait il y a un an ou deux un configurateur en ligne pour personnaliser ses bagages Vi*t*n, et commandables seulement en ligne (un coup de sonde? un truc "produits uniques" pour éviter d'enflammer les revendeurs?...)

Bref, le jour où le luxe décidera de passer en vente directe en ligne, je pense que ça dépotera sec. Mais on sera dans le cas du multi-canal et d'une synergie avec les boutiques (pour la relation client).
 
WRInaute accro
L'avantage d'un site internet, c'est qu'il coûte beaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaucouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuup moins qu'un loyer sur la place Vendôme ou l'avenue des Champs Elysées, et qu'on ne peut pas le cambrioler.

C'est d'ailleurs ce qu'avaient expliqués quelques journalistes quand Fabergé avait sorti son site.

Mais en réalité, toujours sur l'exemple Fabergé, c'est plus du cross canal qu'autre chose. Parce que derrière le site internet, il y a le call center disponible 24h / 24 dans les principales langues des acheteurs potentiels, et le bonhomme qui est prêt à partir n'importe où dans le monde pour montrer directement les bijoux.

On reste dans la démonstration en ligne.

La grosse difficulté du luxe, c'est de ne pas massacrer leur image (tradition, fait maison, l'artisan, patati, patata) avec l'image technologique et déshumanisée d'un site web
 
WRInaute accro
A l'heure actuelle, Google propose des services d'accès aux horaires, des "informations voyageurs". Mais on peut imaginer que, rapidement, Google proposera des billets de train à la vente et viendra marcher sur les plates-bandes de la SNCF.
Amusant cet article, il semble que nos problèmes semblent préoccuper plus de monde qu'on le pense.

Perso j'ai un peut peur de l'impact sur le commerce physique, il est vrai que tout ne sera pas impacté (genre le pain, dit plus haut), mais il me semble vraisemblable que l'intégration numérique sera de plus en plus présente et ça j'aime pas car elle risque de m'obliger d'une certaine façon.
 
WRInaute accro
Suis dans l'informatique et j'ai supprimé la partie vente en ligne pas rentable il y a deux ans (trop petit pour jouer au niveau prix).

On commence par distinguer les petits commercants des centres villes des petits commercants ... Les premiers sont bloqués dans des rues piétonnes ou au moins avec de moins en moins de places de parking. Les deuxièmes ne "jouent pas" avec le même luxe, mais aussi avec moins de frais ou d'exigences commerciales. La technique publicitaire est différente: les premiers travaillent sur l'enseigne et le lieu de passage, les deuxièmes sur le bouche à oreille (entre les deux, ceux qui s'implantent dans les petits zoning commerciaux en périphérie: le budget de départ et les frais de locations sont pires que dans les vrais centres villes mais une clientèle plus dynamiques qui dépense plus.

Ceux là sont pas en compétition pour l'instant, ni avec les grandes surc-faces, ni avec la vente en ligne. Forcément ces deux techniques prennent des clients aux premiers et les premiers en prennent au deuxièmes.

Ceux qui achètent en grande surface, cherchent le prix (y compris se font arnaquer parfois): ce sont les mêmes clients que la vente en ligne. Il faudra du temps pour que les simples acheteurs passent systématiquementy par Internet: quoique pas si longtemps qu'on pourrait imaginer.

Pour les produits de consommation courants (alimentaire par exemple), les frais sont trop grands en vente en ligne: on peut oublier la "réservation du caddy via Internet pour passer prendre la commande: elle coute probabmement plus aux grandes surfaces qu'elles ne rapportent .... Ce système automatique fonctionne dans les stocks de pièces détachées automatisés de grosses fimes (pour avoir visité le magasin de pièces détachées mondial de Philips à Eindhven en 1981 ... c'était magique mais plus de 20 ans après ... je recois toujours plusieurs collis séparés ou même deux camions la même journée suivant que la commande est faite la vieille ou que ce soit un reste de commande ou même que la commande de la vieille soit trop lourde pour un simple transport (et on envoit une palette).

C'est le problème de la vente en ligne, la logistique de transport (plus les quelques % de redevances pour les cartes de crédit). Ca permet aux grosses boîtes de négocier avec les transporteurs, mais pas aux petits. En plus, je connais un peu le marché des transports en France: la poste fait un super boulôt et pour pas chère: le reste c'est des petites zones qui répercutent chacun leur commission. En Belgique, allemagne, c'est différent .. Je vasi commencer par la France (j'habite à moins de 5 kilomètres, je connais pas mal). Les grosses entreprises internantionales sont peu utilisées (UPS, DHL, ...) parceque non-françaises .... en plus leurs prix en France sont complètement dingues, à part la poste, aucune réelle entreprise de transport nationale pas trop chère. La poste marche bien pour des petits collis mais pas des gros ... ca fraine lalivraison de collis pesant juste quelques kilos. En Belgique, Hollande, Allemagne, ... en plus des grosses boîtes internationales (américaines), des compagnies nationales sont aussi en place (pour l'allemagne, un peu plus chère que la poste - qui s'est adapté en plus gros - mais accepte des palettes). Le Bénélux (Belgique, Pays-Bas et luxembourg) a quelques compagnies qui font les trois .... avec des abérations de tarifs pour les petites zones.

Les petits commerces vont disparaître (y compris des métiers techniques comme mon petit magasin d'informatique ou le vendeur - réparateur d'électroménager) dans peu de temps ... ou vont complèmeent arnaquer quelques clients qui en ont besoin mais pas forcément tous, il va rester des magasins de "niche": pas rentables au niveau livraison (produits de faible valeur genre bonbons, piles, .... ou trop gros ou trop fragile)
 
Nouveau WRInaute
Mesdames, messieurs,

J'ai porté une attention particulière à ce sujet car l'impact du web sur les commerces de proximités m'intéresse tout particulièrement.
En effet, je lance courant Avril un site web qui se veut révolutionnaire et avec pour ambition d'être le premier véritable acteur européen d'une mouvance faisant déjà grand bruit outre-Atlantique (m'ayant déjà fait volé une partie du business modèle par deux opportunistes s'étant empressés de donner une interview au JDN je resterais discret jusqu'au lancement).
Mais imaginez que les commerçants locaux se réveillaient et réalisaient enfin l'avantage qu'ils auraient à utiliser le web comme nouveau canal de vente...
Il est vrai qu'encore aujourd'hui, au 21ème siècle, un grand nombre de commerçants voient encore le web comme "la bete à abattre". Mais à cracher avec véhémence sur cette petite étincelle qu'est aujourd'hui la révolution numérique, j'estime que nos commerçants de proximité se tirent une balle dans le pied. Mais il n'est pas trop tard. Nous ne sommes encore qu'au début de ce que le web a à nous offrir. Et j'estime que quand les commerces de proximité se réveilleront alors Amazon et compagnie devront commencé à trembler.

J'ai decidé d'investir tout ce que j'ai afin de donner un coup de pied dans la fourmiliére et participer à la creation du e-commerce de demain. Plus performant, plus proche des internautes et en accord parfait avec la règle fondamentale du succès du web: "tout ce que je désire quand je le désire et à des prix compétitifs".

Je vous invite donc à être courant Avril les témoins privilégiés de la chute des géants et de la naissance d'un nouveau genre de pure player sur : www.delivear.ly

PS: ok "la chute des géants" c'est légèrement ironique. Même si il est vrai que faire tomber l'indétronable Amazon ne me dérangerait pas le moins du monde, bien au contraire.

Francis M.
 
WRInaute discret
On a vu aussi l'essor des hypermarchés à une certaine période et maintenant le retour des structures moyennes.Pour certains produits on a réellement besoin de contact physique mais aller echeter son disque dur en magasin en ville ne présente plus réellement d'intérêt. Il n'y a pas un commerce mais des commerces .
Il y a aussi des épiphénomènes intéressants comme le retour des disquaires vendant des vinyles 33 tours . Bref on a pas fini de voir bouger les lignes et je ne pense pas que les choses soient "définitives".
 
WRInaute accro
Francis M. a dit:
J'ai decidé d'investir tout ce que j'ai afin de donner un coup de pied dans la fourmilière et participer à la creation du e-commerce de demain.
c'est à dire, combien de millions d'euros ?
parce qu'un énoooooooooorme projet d'envergure lancé avec 3K€ :lol:
 
WRInaute accro
j'ai l'impression que le choix de l'extension était pour former le mot "delivearly"
le seul problème, c'est que ce mot est déjà utilisé en entier sur du .com, .be, etc... et que quand on est un service inconnu, y faire adhérer des internautes alors que l'extension est exotique, qu'en plus, il est possible que certains réseaux d'entreprises bloquent les ndd exotiques, bref, c'est prendre beaucoup de risques.
M'enfin, avec plusieurs millions d'euros pour lancer son service, il a de quoi faire une grande campagne de pub.
ps : bit.ly ça va bien pour les geeks, le grand public l'écrirait plutôt bit.li !
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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