Bonjour à tous !
Me retrouvant un peu dans le topic d'axelpunker publié il y a quelques mois, j'aimerais solliciter vos avis à mon tour pour un cas de conscience :
Employée par un site média, je suis chargée des relations avec les modérateurs, qui n'ont pas de pouvoir de décision sur les cas spécifiques (ils traitent surtout les spams, messages hors charte, etc.).
Nous avons un forum où l'une des catégories est tout spécialement dédié aux petits coups de gueule du quotidien. Bon.
La CM d'une société* a contacté hier ces fameux modérateurs directement, qui m'ont transmis le message. Elle leur demandait de supprimer expressément un commentaire. Ce dernier a été rédigé par une membre du forum en septembre 2007.
La mécontente a dû demander la suppression de son compte avant mon arrivée, passant en "Anonyme". Je ne peux donc pas la contacter.
*(un magasin + un site de e-commerce)
Voilà le gros du fameux commentaire :
Il s’agissait donc d’un cas complètement personnel, elle se plaignait surtout de l’attitude des livreurs, n'engage pas de grosse vendetta et tout au plus à un boycott franchement relatif. Et après petite enquête, le fameux magasin reçoit encore de nombreuses plaintes sur la livraison via les réseaux sociaux. Peut-être est-ce là l'une des raisons pour lesquelles le bât blesse aujourd'hui seulement.
Dans ses quelques lignes, la CM nous invoque "l'obsolescence du commentaire" comme justification et se plaint d'un message qui leur "porte encore préjudice" alors que "les éléments sont réglés". Sans plus d'informations et je ne saisis pas ce qu’elle entend par "préjudice". Le message n'est plus jamais remonté dans les conversations, et côté moteur de recherche, nous apparaissons en... page 3 sur Google.
Nous brassons peut-être du vent pour rien, le cas est assez bénin mais nous aimerions en savoir plus. Certains faits nous posent question :
- le commentaire a suscité une réponse. Nous avons pour habitude de ne pas supprimer les sujets dans leur ensemble.
- il me semble que contrairement à ce que la CM indique, il y a délai de prescription ?
- dans le fond : elle nous dit que « les éléments abordés » sont réglés. Mais encore ?
Je l'avoue, la manière de s'y prendre me chiffonne un peu.
Mon petit cas de conscience : la société (re)vend des produits de marques avec lesquelles mon employeur a des affinités. Le commentaire, lui, ne les attaque pas directement.
En somme, notre appel aux avis est plutôt de l'ordre factuel. Quand on regarde le problème en toute objectivité légale : qu'a-t-elle vraiment le droit de nous demander ? De notre côté, nous ne sommes effectivement pas responsables du contenu stocké : que convient-il de faire ?
Merci d'avance à tous !
Me retrouvant un peu dans le topic d'axelpunker publié il y a quelques mois, j'aimerais solliciter vos avis à mon tour pour un cas de conscience :
Employée par un site média, je suis chargée des relations avec les modérateurs, qui n'ont pas de pouvoir de décision sur les cas spécifiques (ils traitent surtout les spams, messages hors charte, etc.).
Nous avons un forum où l'une des catégories est tout spécialement dédié aux petits coups de gueule du quotidien. Bon.
La CM d'une société* a contacté hier ces fameux modérateurs directement, qui m'ont transmis le message. Elle leur demandait de supprimer expressément un commentaire. Ce dernier a été rédigé par une membre du forum en septembre 2007.
La mécontente a dû demander la suppression de son compte avant mon arrivée, passant en "Anonyme". Je ne peux donc pas la contacter.
*(un magasin + un site de e-commerce)
Voilà le gros du fameux commentaire :
Attention à cette enseigne!!!
Je devais me faire livrer XXX aujourd'hui et j'ai vécu un moment fort désagréable...
Je suis au 4e etage dans un immeuble récent, mais mon ascenceur est en panne... les livreurs ont tout bonnement reffusés de monter les 4 cartons...pas d'ascenseur..pas de livraison... il a fallu que je monte moi meme (XXX) et que mon mari porte les cartons de la commode pour qu'ils acceptent de la faire....
C'est inacceptable !!!
Alors attention aux futures maman... je vous conseille de choisir une boutique qui vous traitera avec les egards mérités..
Il s’agissait donc d’un cas complètement personnel, elle se plaignait surtout de l’attitude des livreurs, n'engage pas de grosse vendetta et tout au plus à un boycott franchement relatif. Et après petite enquête, le fameux magasin reçoit encore de nombreuses plaintes sur la livraison via les réseaux sociaux. Peut-être est-ce là l'une des raisons pour lesquelles le bât blesse aujourd'hui seulement.
Dans ses quelques lignes, la CM nous invoque "l'obsolescence du commentaire" comme justification et se plaint d'un message qui leur "porte encore préjudice" alors que "les éléments sont réglés". Sans plus d'informations et je ne saisis pas ce qu’elle entend par "préjudice". Le message n'est plus jamais remonté dans les conversations, et côté moteur de recherche, nous apparaissons en... page 3 sur Google.
Nous brassons peut-être du vent pour rien, le cas est assez bénin mais nous aimerions en savoir plus. Certains faits nous posent question :
- le commentaire a suscité une réponse. Nous avons pour habitude de ne pas supprimer les sujets dans leur ensemble.
- il me semble que contrairement à ce que la CM indique, il y a délai de prescription ?
- dans le fond : elle nous dit que « les éléments abordés » sont réglés. Mais encore ?
Je l'avoue, la manière de s'y prendre me chiffonne un peu.
Mon petit cas de conscience : la société (re)vend des produits de marques avec lesquelles mon employeur a des affinités. Le commentaire, lui, ne les attaque pas directement.
En somme, notre appel aux avis est plutôt de l'ordre factuel. Quand on regarde le problème en toute objectivité légale : qu'a-t-elle vraiment le droit de nous demander ? De notre côté, nous ne sommes effectivement pas responsables du contenu stocké : que convient-il de faire ?
Merci d'avance à tous !